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Les ouvrages de nos sociétaires

le 23 juin 1940, je me suis réveillé... allemand

Claude Rinck
Éditeur :
Éditions RIC
Date de publication :
12/05/2023
300 pages

23.00 euros

Cet ouvrage essaye de couvrir plusieurs domaines : une région, qui d'un régime démocratique se trouve plongée dans le pire régime dictatorial où, à partir de 1942 (annonce de l'incorporation, de force, de classes d'âge dans l'armée allemande), 85 % de la population ne va pas seulement être antinazi mais aussi antigermanique. Puis d'une famille d'honnêtes gens (selon Montaigne) qui est modérément orienté à gauche politiquement, franchement francophile et profondément patriote. Et dans cette famille, un fils, né en 1929 dont l'enfance et le début de l'adolescence vont être marquées surtout à partir de 1936, par des situations politiques internationales avec chaque fois des incidences sur la vie quotidienne : remilitarisation de la rive gauche du Rhin, annexion de l'Autriche, crise sudète et surtout un mot qui surgit de plus en plus souvent ... Guerre.

Les 3 parties de l'ouvrage suivent cette évolution. Première partie : 1929 au 22 juin 1940 ; deuxième partie : 23 juin 1940 à juin 1944 ; troisième partie : juin 1944 à mai 1945. Les faits relatés sont pratiquement tous dûs à la remarquable mémoire de l'auteur et souvent confirmés par des recherches dans divers ouvrages. Les faits les plus anciens émanent de tranmissions orales fiables de la part des membres de la famille. Quand c'est possible les opérations militaires appuient le texte.

Présentation de l'auteur

L'auteur est né le 22 aout 1929 à Strasbourg, issu d'une famille alsacienne très francophile.

Il y vit toute l'annexion avec les affres d'une dictature : bourrage de crâne, français strictement interdit (Sanction : Séjour en camps de concentration) incitation à la délation, présence obligatoire aux jeunesses Hitlériennes, etc...

Il fait la connaissance d'un professeur d'histoire de collège, Mr EL Jazouli qui l'interrompt pendant un entretien pour lui dire : « Mr RINCK, il faut venir au collège et relater ce que vous me dîtes aux classes de 3ème ». C'était en 2018 et fut une réussite.

Chaque année il rencontre une vingtaine de classes pendant deux heures, issues d'établissements d'Antibes ou à proximité, avec pour sujet : « la vie quotidienne dans une dictature » en précisant qu'il n'est ni conférencier ni historien , mais passeur de mémoire, et souhaite pouvoir continuer ce qu'il considère comme un devoir par les temps qui courent.