Que sera demain ?

La résonance de la poésie permet de voir les événements présents en les inscrivant dans un cadre plus large que leur réalité temporelle. Elle peut en ressentir les causes et en faire percevoir les conséquences dans des cycles de temps faisant le lien entre passé, présent et avenir... Toutes ces réflexions, tous ces voyages autour du Monde et autour de soi-même, permettent de relativiser nos certitudes sur notre façon de voir les gens, les faits et les choses, sur notre façon de penser, de regarder d'écouter, et surtout de juger. Le souhait de témoigner sur toutes ces impressions de la relativité et de la fragilité de ce Monde, de sa beauté aussi quand on prend le temps de s'ouvrir à l'autre, comprendre et partager, m'a de nouveau conduit à écrire. Ecrire en poésies, car la poésie est une belle façon de révéler nos émotions, de révéler l'invisible à travers le monde visible. Cet enseignement renvoie au conseil de Voltaire..."Il faut cultiver notre jardin"... Conseil donné à Candide au retour de ses nombreuses pérégrinations, qui aurait pu dire aussi, tout comme Albert Camus plus tard, "qu'il faut cultiver son jardin mais aider aussi les plus malheureux à cultiver le leur"… C’est aussi une des leçons de ces nombreux voyages, aux quatre coins du Monde, et autour de mon jardin, car, comme le suggère le titre d'un de ces nouveaux recueils de poésies, si ce Monde n'est pas le meilleur des Mondes possibles,... ce Monde est mon pays. C’est le fil rouge de ces nouveaux recueils de poésies, « Que sera demain » et « Le Monde est mon pays »…